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Poissons d'avril

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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 09:11

Nous sommes repassés aux Sables d'Olonne, hier soir, pour revoir les bateaux. Il y en avait 17 amarrés au ponton de course. ( Le pauvre "Hugo Boss" d’Alex Thomson, accidenté la nuit dernière, juste avant son entrée dans le port, est en réparation. ) Je n'ai pas su résister aux reflets de ces voiles de libellules dans l'eau calme du port.

Voici "Akena" qui sera skippé par Arnaud Boissières.

Et voici le "VM Matériaux" de Jean Le Cam :

On sent déjà comme une atmosphère de fête avant l'heure.

Le soleil se couchait et il semble bien que Raphaël Dinelli s’était retiré sous sa tente qui recouvre presque entièrement son "Océan Vital".

En repartant vers Jard, nous avons croisé Brian Thompson qui entrait dans le chenal avec son "Kingdom of Bahrain" en longeant les quais illuminés de La Chaume.

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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 07:00

Dans la forêt de Jard ( oh ! pardon, forêt de Longeville ) , on ne les ramasse pas à la pelle. La grande majorité de nos arbres ne veulent pas les laisser tomber. On n’a jamais vu un pin maritime ni même un pin parasol virer à l’orange puis au jaune, ou alors c’est qu’il est très malade. On n’a jamais vu non plus un chêne vert autrement que vert. Je suis quand même allé voir la forêt, entre Jard et Saint Vincent. On ne sait jamais.

Les fougères font des efforts pour mettre quelques couleurs automnales dans le décor et puis, par-ci par-là, un arbre veut bien perdre ses feuilles. C’est gentil.

Alors, je prends quelques photos. La forêt est tellement belle, même toute verte.

 

 

 

 

 

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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 16:24

Hier, j’ai fait un saut jusqu’aux Sables d’Olonne en espérant pouvoir vous présenter quelques voiliers du Vendée-Globe. Hélas, le Village est encore un énorme chantier qu’il est interdit de traverser pour rejoindre le ponton. Il y a des gardiens partout et on est gentiment refoulé. C’est bien la première fois qu’il est impossible de s’approcher des bateaux et des skippers avant l’ouverture officielle et le bon peuple se sent un peu brimé.

Pauvre supporter indésirable, c’est finalement du ponton des petits olonnois ( ci-dessous ) que j’ai pu prendre quelques clichés, un peu tristounets à cause du manque de soleil.

Mais, qu’ils sont donc sympathiques ces olonois ! Je ne le dirai jamais assez !

Voici "Fondation Océan Vital", le voilier de Raphaël Dinelli, le régional de la course, tout au bout du ponton.

Une lectrice du blog m’a donné une photo prise un jour de soleil. Elle n’a pas pu s’approcher davantage ( voir le sol encombré ) et vous montre l’immense toiture de l’Espace Présentation sur laquelle les visages des trente skippers sont dessinés.

A l’heure où nous mettons sous presse, les voiliers suivants sont arrivés aux Sables et  amarrés au ponton :

 

Fondation Océan Vital ( Raphaël Dinelli )

Nauticsport Kapsch ( Norbert Sedlacek ) Autriche

Groupe Bel ( Kito de Pavant )

Akena Vérandas ( Arnaud Boissières )

Great American III ( Rich Wilson ) Etats Unis

Algimouss Siprit of Canada ( Derek Hatfield ) Canada

Aviva ( Dee Caffari ) Grande Bretagne

 

Tous doivent être là le 18.

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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 16:31
En fouillant dans mes archives, j'ai retrouvé deux photos prises du même endroit, mais à des jours et à des heures différentes.
La première a été prise à marée basse.
La seconde a été prise à marée haute.
Au premier coup d'oeil, on se rend compte qu'il y a des différences. Sept erreurs ? Mille erreurs ? Amusez-vous ( si vous n'êtes pas au bureau ) à les retrouver. Pour moi ce ne sont pas des erreurs à proprement parler. Avec le temps, les choses ont pu évoluer. Il peut y avoir eu un éboulement ici ou là, une branche en plus ou en moins ... Mais surtout il y a la mer qui fait absolument ce qu'elle veut, tantôt elle est haute, tantôt elle est basse. Et puis il y a le soleil aussi qui n'est jamais au même endroit et déplace les ombres pour changer l'aspect des choses.
Pour faire une bonne photo du bord de mer, il faudrait pouvoir placer le soleil là où il faut dans le ciel et ajuster le niveau de l'eau à la hauteur voulue, en l'agitant éventuellement si nécessaire.
C'est vraiment très compliqué, la photographie.
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11 octobre 2008 6 11 /10 /octobre /2008 13:37
Les jolis bacs à fleurs ont disparu. C'est presque dommage. Il ne reste que quelques traces sur la chaussée, des rustines d'enrobé noir. Mais il est désormais possible de parcourir la rue piétonne en automobile. J'y suis passé ce matin. Ça marche, si je puis dire. Je ne suis pas tombé dans le trou. La rue piétonne est, apparemment, consolidée. La preuve :
Il me semble qu'il y a nettement moins de monde que cet été.
Je vous souhaite un bon week-end.
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8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 07:00

Nous voici arrivés au terme de notre navigation, devant le port de Jard. A bâbord, à gauche pour les terriens, l’extrémité, peinte en blanc pour être plus visible, de la grande jetée. A tribord, à droite donc, l’extrémité de la jetée de Morpoigne que l’on voit à peine. Zut ! Le bateau a dû bouger au mauvais moment ! Nous allons contourner la bouée rouge pour nous placer dans l’axe du chenal d’entrée.

On distingue quelques uns des cinq cent cinquante bateaux qui sont abrités dans le port. Le moulin nous tourne le dos dédaigneusement, préférant regarder vers les clients attablés aux terrasses des cafés. Dans le temps, le toit du moulin tournait sur lui-même pour se placer face au vent. Le meunier le manœuvrait en poussant, dans un sens ou dans l’autre, la grosse poutre qui descend du toit jusqu’au sol. Bel effort ! Aujourd’hui il est définitivement bloqué en direction de l’ouest.

Les voiliers ont tous replié leurs voiles et ils se reposent sagement avant une prochaine sortie dans la rade, ou plus loin. Il y a une forêt de mâts dans le port. Le photographe regrette de ne pas avoir rencontré au cours de cette navigation un voilier blanc sur un fond de côte rocheuse et boisée. C’eut été l’occasion d’un joli cliché. Tant pis, ce sera pour autre fois.

Il n’y a pas que des voiliers dans ce port. Il y a aussi de nombreux bateaux z’à moteur. Je refuse de vous dire comment les voileux les appellent, d’autant plus que notre valeureuse embarcation était de ce genre-là.

Notre navigation en solitaire à deux, sans escale et sans assistance entre Bourgenay et Jard-sur-Mer s’achève. Une foule nombreuse nous accueille et nous acclame du haut des jetées. C’est fou !

Ainsi se termine le dernier chapitre de cette histoire merveilleuse.

Merci de nous avoir soutenus par vos commentaires encourageants.

À bientôt pour d’autres aventures sur le blog.
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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 07:00

On n’a pas l’habitude de voir la capitainerie et les Balcons du Port de cette façon. Tout semble mélangé, tassé. Les distances sont raccourcies. Les drapeaux sont-ils posés sur la passerelle du ponton ? On se demande où se trouvent réellement les promeneurs ? sur la passerelle ? sur la promenade ? sur la jetée ? Étrange, mais quand même pas mal. En tout cas, les bronzeurs sont sur la plage, sans aucun doute.

Le moulin, malheureusement sans ses voiles, c’est vrai qu’il est sur une butte au dessus d’un enrochement, mais les roches que l’on voit ici sont celles de la grande jetée, ça change tout. On devine qu’il y a des voiliers derrière cette muraille de rochers parce qu’on voit le haut des mâts.

Vus de la mer, la plage du Pé du Canon et le quartier port avec ses restaurants, pizzerias, crêperies etc … Tiens, un bateau qui va rentrer au port, comme nous. C’est le seul que nous ayons croisé au cours de notre navigation.

Avec un peu de recul, voici le port de Jard. Ce n’est pas très spectaculaire un port vu du large, tous les bateaux sont bien cachés, protégés des méchantes vagues. Résultat, on ne voit que le haut des mâts des voiliers et, bien sûr, le célèbre moulin de Conchette, là-bas, au milieu.

Au delà de la jetée, voici un autre quartier de la ville de Jard, sur mer ne l’oublions pas. C’est la rue des Sables d’Or avec ses villas qui dominent l’océan. De leurs terrasses, les heureux habitants dominent les plages de Morpoigne et Boisvinet et ils peuvent observer les bateaux qui entrent et sortent du port. Ils ont, en plus, l’île de Ré à l’horizon.

Plus loin, c’est la dune de Ragnette, le lieu d’une belle balade, ou un jogging, à faire sur l’agréable sentier qui longe la côte.

Nous vous offrons un dernier petit tour d’horizon : Grand-Boisvinet … les premières maisons de Saint Vincent … et plus loin, le quartier du Rocher à Longeville …

C’est tout pour aujourd’hui. ( à suivre )

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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 07:00

Les premières maisons de Jard se découpent sur un fond de forêt de pins. C’est la plage de Légère, d’où l’on peut entreprendre une agréable balade, sur la dune, jusqu’à Ragounite. Pour cela, il faut contourner la propriété qui se trouve en bord de mer ; on descend sur la plage et on va rejoindre un escalier de bois, au bout de l’enrochement, en passant sur les galets. C’est la partie la moins agréable de la promenade.

Le quartier suivant a un nom curieux : le Paradis aux Ânes. Il fait allusion aux bourricots qui étaient très utilisés, au début du siècle dernier, quand il n’y avait pas encore de scooter ni de 2 CV . Ces gentils animaux portaient des pantalons pour se protéger des piqûres de moustiques. Aujourd’hui, il n’y a plus d’âne-culotte, sauf dans l’île de Ré pour les touristes, mais il reste encore quelques moustiques, de moins en moins. Il y a aussi un blockhaus, souvenir de la dernière guerre mondiale, placé là parce que c’est un excellent point de vue sur toute la côte. Il est maintenant dans une propriété privée, à moitié caché par un arbre en boule.

On se rend compte que l’on approche de la ville. Il y a de plus en plus de maisons et, peu à peu, le sable remplace les galets qui bordaient la dune.

C’est le quartier des Gâts Greneaux, encore un nom étrange que je ne vous expliquerai pas. Un des lecteurs de ce blog sera peut être en mesure de nous éclairer tous. C’est quoi des gâts ? C’est quoi des greneaux ? En tout cas, c’est un quartier bien agréable à habiter : vous sortez de votre salle de séjour, vous poussez la porte et vous êtes sur la plage. What else ?

Un tout petit peu plus loin, on arrive à la plage du Pé du Canon, juste derrière la capitainerie du port sympa, facilement reconnaissable à son toit bleu. Nous sommes déjà en ville. On découvre le moulin, qui semble posé sur ce toit. Et ... des camping-cars sur le parking.

C’est tout pour aujourd’hui. Notre navigation va bientôt toucher à sa fin. Demain, nous longerons la grande jetée.
( à suivre )
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5 octobre 2008 7 05 /10 /octobre /2008 07:00

Nous avons quitté la plage de la Mine et trouvons une côte qui s’abaisse doucement. Les rochers et les falaises font place à une dune plus basse, protégée par une plage de galets. La forêt de pins est plus proche et les buissons descendent pratiquement jusqu’à la plage. Il se pourrait bien qu’il soient mouillés les jours de grandes marées. Cette côte est située derrière les colonies de vacances de la Porte Océane, tout au bout du chemin qui part du petit parking à la fontaine.

Nous continuons notre route vers l’est et longeons de nouvelles petites falaises, complètement différentes de celles que nous avions vues de l’autre coté de la plage de la Mine. Un peu plus basses, elles ressemblent à un mur de pierres calcaires C’est un entassement très irrégulier, que l’on dirait construit par un maçon débutant lequel a, toutefois, pris le soin de placer, ici et là, des niches voûtées dans le plus pur style roman.

Encore un peu plus loin, notre maçon s’est lancé dans l’édification d’une muraille de château-fort avec des avancées et des tours. On ne peut pas vraiment confondre avec le château de Talmont, c’est certain, mais il y a de cela quand même. La guerre de cent ans étant terminée depuis longtemps, les amateurs et amatrices de bronzage de nos jours trouvent ces petites "chambres" discrètes et orientées plein sud bien agréables à marée basse.

Sur la photo suivante, on peut constater le travail d’érosion de la pluie. L’eau descend de la dune déboisée et use la falaise qui finit par s’écrouler. Les parties plus colorées marquent les endroits où il y a eu un éboulement récent. Les débris de calcaire, plus ou moins gros, sont entassés en dessous. La mer va les rouler, les casser, les user, en faire des galets bien lisses. Et tout ce processus recommencera un peu plus loin.

Moralité : le bord des falaises n’est pas solide et il vaut mieux s’en écarter.

La côte s’abaisse encore et nous arrivons à la plage de Ragounite. De la mer, il est impossible de voir la table de pique-nique, lieu des rassemblements mémorables des blogueurs, lors des dernières vacances. C’était là, au fond, sous les grands pins maritimes. Un excellent souvenir. On s’y retrouvera l’été prochain, si vous le voulez bien.

Il me semble bien apercevoir le port de Jard-sur-Mer dans le lointain.

Il est temps de terminer ce chapitre et de préparer le suivant.

 C’est tout pour aujourd’hui. ( à suivre )

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4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 07:00

Il y a des trous partout, même dans la forêt, ce qui permet d’apercevoir, au delà des chênes verts qui servent de fortifications contre le vent, quelques arbres de la forêt de pins. Ces trouées permettent aussi aux promeneurs de passer du sentier forestier ombragé à l’esplanade sur la falaise avec sa vue sur mer grandiose et imprenable. Au dessous, il y a d’autres trous, gros comme des couloirs de métro.

Nous nous éloignons maintenant de la côte pour avoir une vue d’ensemble. En regardant la végétation, on voit très bien quelle est la direction du vent dominant. Les arbres font le gros dos pour protéger l’intérieur des terres. C’est ce qu’avaient voulu les moines de l’abbaye de Lieu Dieu en plantant des chênes verts devant leurs cultures.

Nous arrivons à la plage de la Mine. La mer, la plage de sable, la dune, la forêt de pins ... Ce n’est plus vraiment l’été, bien qu'il fasse encore très beau. Les vacances sont terminées et il y a nettement moins de monde sur le sable. Nous avions remarqué, par contre, qu’il y avait beaucoup de promeneurs sur les chemins de la Pointe du Payré. Il n’y a plus guère de maillots de bain qui bronzent et pas non plus de baigneur si ce n'est quelques planchistes.

Mais on se promène. On prend le bon air et le soleil. On joue. On a toute la place que l’on veut. La buvette et les autres cabanons ont disparu. Le poste de surveillance est fermé. Nous sommes déjà en configuration d'hiver.

Tout au bout de la plage, nous croisons une jeune gondolière qui pratique la planche à voile sans voile, mais avec une combinaison bien chaude ( l’eau n’est pas à plus de 16° ). Elle s’entraîne peut être pour le ski de fond qu’elle devra aller pratiquer ailleurs cet hiver. Il n’y aura certainement pas de neige à Jard, comme d’habitude.

C’est tout pour aujourd’hui. ( à suivre )

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