A chaque fois que je vais dans les marais, on dirait que les oiseaux me font des signes. Et des cygnes, il y en a effectivement beaucoup sur ce grand plan d'eau.

Je crois même avoir repéré de loin notre petite famille de l’autre jour. Si ce ne sont pas eux, ce sont leurs cousins. En tous cas ils se ressemblent fort et ils vont bien.

Toujours de très loin on voit d’autres petites familles, peut être des canards. Mais il faut de bons yeux ou des jumelles puissantes pour pouvoir les observer.

Il y a aussi des nids que l’on ne peut pas voir mais dont on sait la présence proche à cause de l’attitude des adultes qui les gardent. Ce petit échassier, par exemple, criait très fort et volait en tous sens à l’approche des intrus. Quand je suis passé, il s’est mis à m’injurier dans une langue que je ne comprenais heureusement pas et il a exécuté plusieurs passages menaçants, ce qui m’a permis de le photographier d’assez près.

Ci-dessous, c’est encore lui, mais à pied cette fois-ci et toujours aussi braillard.
( Je ne vous demande plus de me donner des noms d'oiseaux de peur de me ruiner en café. )

J’ai eu l’occasion de voir un couple de canards filer à la vitesse grand V. Véritables fusées, ils allaient tellement vite que j’ai raté le deuxième.

Un peu plus loin, toute une famille de hérons se reposait au bord d’un petit canal. 

Ce qui me permet de vous offrir, pour terminer, l’envol du héron cendré comme bouquet final. Il s’élance gracieusement, comme une ballerine dans le lac des cygnes.

Et commence à replier son cou dès le premier virage sur l’aile.

Je vous souhaite une bonne journée.

On ne peut pas vraiment dire qu’il y avait la grande foule ce mardi après midi sur la plage de la Mine. Quelques veinards seulement en profitaient.

C’était le bon moment pour prendre des photos depuis la dune qui domine la plage, des photos de la plage vue d’en haut.

Des photos de la plage vue à travers les arbres dépouillés.

Et des photos de la dune elle-même avec ses milliers de petites fleurs de toutes les couleurs qui forment, par endroits, des grands tapis qui semblent sortis tout droit des ateliers des meilleurs tisserands d’art, des tapis sur lesquels on n’ose pas marcher de peur de les écraser, de les abîmer.

Elles sont vraiment très belles, toutes ces fleurs, mais surtout ne les cueillez pas pour les replanter dans votre jardin. Elles ne s’y plairaient pas et se laisseraient mourir.

Je ne résiste pas au plaisir d’illustrer
mes meilleurs vœux de bonne fête
aux mamans blogueues, et aux autres,
par une dernière image de la maman cygne
accompagnée de quelques uns de ses petits.

Vous saviez, ou vous ne saviez pas, que j’étais aussi un petit peu sablais. Maintenant, vous le savez. Passant donc quelques heures dans cette bonne ville des Sables d’Olonne, ce dimanche après-midi, j’ai eu l’occasion d’assister à la manif des marins-pêcheurs. Le chenal est complètement barré par des chalutiers. Il est impossible d’entrer ou de sortir des ports de pêche, de commerce et de plaisance. Cette situation dure depuis une semaine et menace de durer encore un certain temps.

 Je trouve que l’on ne parle pas beaucoup du problème des marins-pêcheurs. Alors, parlons-en.

Un chalutier comme ceux qui barrent le chenal consomme quelque chose comme 1600 litres de gasoil par jour. À 0,73 € le litre de ce précieux carburant, faites le calcul …  Résultat le patron pêcheur n’arrive plus à faire face à ses échéances et le marin touche à peu près 130 € pour une semaine de travail en mer. Une misère. Une marée finit par coûter plus cher qu’elle ne rapporte, même si la pêche est bonne. Finalement, plus ils travaillent, moins ils gagnent. C’est le fameux "travailler plus pour gagner moins". On peut comprendre qu’ils soient furieux et qu’ils manifestent en bloquant les ports et en défilant dans les rues de la ville.

 Personnellement, je n’ai pas de baguette magique et pas de solution à proposer, mais j’aimerai que, là-haut, quelqu’un s’attaque sérieusement au problème pour trouver une solution. Si non, j’ai peur que la situation ne tourne au vinaigre, les pêcheurs n’ayant plus rien à perdre.

On note déjà que les restaurants des quais ont commencé à changer leurs menus, le poisson se faisant rare. Ça promet.  

Dites-moi que ça va aller mieux demain.